La digitalisation s’accélère aussi dans le domaine automobile
Depuis un an, devant les contraintes imposées par la pandémie, les comportements se sont naturellement tournés vers le numérique. Y compris pour les sujets automobiles.
Exemple récent : la digitalisation de l’entretien automobile
La toute récente étude, réalisée par Wroomly et Poll & Roll(1) en atteste : 56 % des Français se renseignent sur internet avant d’aller en atelier. La proportion est d’autant plus importante chez les 18-49 ans (65 %), ainsi que pour les habitants des zones urbaines (plus de 60 %). L’étude met également en avant la tendance à la hausse concernant la prise de rendez-vous en ligne. En Île-de-France, un quart des rendez-vous est pris de cette façon, soulignant cette pratique particulièrement appréciée dans les zones urbaines.
Le devis en ligne : une demande particulièrement importante
On est bien placés pour le savoir : la digitalisation et la numérisation des services, comme l’assurance auto, apportent de grands services et sont sources de satisfaction. Calculer un devis d’assurance auto en quelques clics et le retrouver à tout moment sur un site ou une appli, c’est vraiment pratique. Pour l’entretien automobile, cette attente de simplicité et de transparence est également révélée par l’étude. 84% des personnes interrogées réclament la possibilité d’obtenir un devis de réparation en ligne.
Le confinement a développé le « click and collect » pour les ventes de voitures
Au printemps dernier, la production et la vente automobiles avaient été stoppées par le confinement. Depuis novembre dernier, la majeure partie des constructeurs s’est organisée. En développant l’achat en ligne sur internet, le retrait du véhicule en concession et même la livraison à domicile, ils ont encouragé les bonnes pratiques du e-commerce dans le domaine. Une étude Ipsos, dévoilée en mai 2020, établissait d’ailleurs que 24% des Français se déclaraient séduits par l’acquisition d’un véhicule sur internet.
Lorsque la vente automobile se transforme
Dès mai 2019, Le Journal du Dimanche (en date du 5 mai 2019) relayait une étude mondiale réalisée par le cabinet de conseil KPMG ; elle prédisait que les lieux de vente traditionnels étaient voués à se transformer, voire à disparaître. « Dans dix ans, leur nombre aura chuté de 30 % et la plupart n’auront plus rien à voir avec ceux d’aujourd’hui, d’après Laurent des Places, associé chez KPMG. Il y a une migration vers les processus en ligne qui oblige les marques à développer une approche multicanale de la vente, indispensable pour garder le lien avec les clients. »
(1) Etude réalisée en février 2021 auprès de 1000 automobilistes
