Le contrôle technique automobile a 30 ans


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Après le centenaire du code de la route, c’est au tour du contrôle technique de fêter son anniversaire. En effet, cela fait 30 ans que, par un arrêté de juin 1991, l’examen automobile est devenu obligatoire.

 

Quelles étaient les conditions du premier contrôle technique ?

Dès le 1er janvier 1992, le contrôle technique a imposé l’examen de certains points de sécurité à tout véhicule de plus de 5 ans. Cette obligation, ayant pour objectif de réduire le nombre de véhicules dangereux en circulation, n’était jusque-là imposée qu’en cas de revente d’un véhicule de plus de 5 ans (depuis 1985). Au prix de 250 francs (soit 56 euros), 96 points étaient vérifiés, dont 55 pouvant mener à une contre-visite ; 25 % des véhicules étaient recalés. À titre de comparaison, depuis la réforme de 2018, 133 points sont observés, donnant lieu à la définition de 470 défaillances potentielles dont 127 peuvent être critiques. Aujourd’hui, 20,78% des voitures sont recalés.

 

Quelles sont les raisons des contre-visites ?

Même si la technologie des automobiles a beaucoup évolué en 30 ans, les défauts changent peu. Rapportés par Auto Plus, dans son édition du 18 juin 2021 : « En 1996, les trois motifs les plus importants étaient l'éclairage, le freinage et la pollution. Vingt-cinq ans plus tard, c'est encore l'éclairage qui est en première position, mais le freinage est relégué à la cinquième place, et c'est désormais une anomalie du système antipollution qui arrive deuxième. »

 

Une profonde refonte du contrôle technique en 2018 et 2019

Imposées par de nouvelles directives européennes en 2012, pour lutter plus fermement contre l’insécurité routière et la pollution, les règles ont changé en mai 2018. Aujourd’hui, le contrôle technique définit 3 niveaux de contrôle :

  • « favorable », sans contre-visite, même pour des défauts mineurs, à réparer sans contre-visite.
  • « défavorable avec défauts majeurs », avec obligation de contre-visite dans un centre de contrôle technique dans les 2 mois, pour faire constater les réparations,   
  • « défavorable pour défaillances critiques », lorsque la voiture présente un danger immédiat à la fois sur la route et pour l’environnement.

Dans ce dernier cas, l’automobiliste se voit délivrer un contrôle technique valable jusqu’à la fin de la journée, pour pouvoir déposer son véhicule chez son garagiste. Au-delà et jusqu’à la réparation, la voiture ne doit plus circuler sous peine d’une amende de 135 € et d’une immobilisation administrative. Comme pour le niveau « défavorable avec défauts majeurs », le conducteur a 2 mois pour faire réparer les points critiques et présenter sa voiture à la contre-visite.

 

Contrôle technique : avec quelle fréquence ?

Les véhicules légers doivent passer leur premier contrôle technique dans les 6 mois qui précèdent le 4e anniversaire de leur mise en circulation. Ensuite, c’est tous les deux ans. Lors de la vente d’un véhicule d'occasion, le vendeur doit présenter à l’acheteur le procès-verbal d’un contrôle technique valide de moins de 6 mois avant la vente du véhicule. Le contrôle est à l’initiative de l’automobiliste.

 

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