Environnement : une étude inédite sur la pollution des bus en Ile-de-France


bus ile-de-france paris

Airparif et Ile-de-France Mobilités viennent de publier les résultats d’une étude inédite et rare à l’échelle mondiale. Cette étude a mesuré en conditions réelles les émissions de polluants des différents modèles de bus qui sillonnent l’Ile-de-France. Résultats ?

Les bus en circulation dans les grandes agglomérations sont souvent considérés comme des véhicules particulièrement polluants. En outre, comme l’explique le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles (CCFA), peu de données existent sur les émissions des bus en conditions réelles. Les tests d’homologation sont en effet réalisés sur banc d’essai.

28 bus franciliens équipés de capteurs

L’objectif de l’étude menée par Aiparif et Mobilités Ile-de-France était donc de récolter des données plus fiables sur le niveau de pollution des bus lorsqu’ils sont en circulation. Pour cela, Airparif a sélectionné près d’une trentaine de bus avec des motorisations différentes : diesel, hybride, gaz naturel comprimé. Airparif a aussi choisi des bus répondant à des normes antipollution différentes : des bus Euro 4 et des bus Euro 6.

Les principaux enseignements de l’étude

Airparif a recueilli des millions de données sur des trajets de bus à Paris et dans sa proche banlieue. Résultats ? Les données théoriques sur la pollution des bus ont tendance à sous-estimer les émissions de NOx, « tout en restant dans les gammes d‘émissions rencontrées » assure Airparif.

Autre constat : les nouvelles générations de bus qui respectent la norme Euro 6 polluent nettement moins que ceux de la norme Euro 4. Par exemple les émissions de NOx des bus diesel Euro 6 sont quatre fois moins importantes que celles des bus Euro 4. Quant aux bus fonctionnant au GNC, leur pollution est 30 fois moindre que celle d’un bus Euro 4 !

L’impact du trafic sur la pollution des bus

Cette étude menée en conditions réelles de circulation permet aussi de constater qu’un ancien bus Euro 4 va beaucoup plus polluer qu’un bus Euro 6 lorsque le trafic devient moins fluide. Par exemple lorsque la vitesse moyenne passe de 20 km/h à 8 km/h avec les embouteillages, un bus Euro 4 pollue davantage : ses émissions de NOx doublent, celles de CO2 augmentent de 40%. Dans les mêmes conditions de circulation, l’effet est beaucoup moins marqué sur les émissions de polluants des bus Euro 6.

Toutes ces données sont précieuses et participent à inciter au renouvellement du parc de bus. Un effort mené depuis 2014 par Ile-de-France Mobilités qui a déjà remplacé 2.000 bus (sur 10.000 en Ile-de-France) par des modèles récents. L’objectif est de supprimer tous les bus diesel des zones urbaines en 2025 et des zones rurales en 2029.

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