Bientôt des radars pour flasher les voitures anciennes


voiture ancienne marque italienne couleur orange

Un charme fou, mais un moteur d’une autre époque : les voitures anciennes ne sont pas les moins polluantes. Elles n’ont pas le droit de circuler dans certaines zones réservées aux véhicules les plus propres. Des radars pourraient surveiller qu’elles n’y entrent pas.

Le 25 septembre dernier, la Ministre de la Transition Ecologique, Barbara Pompili, annonçait qu’une voiture n’ayant pas le droit de circuler dans une Zone à Faibles Emissions (ZFE) pourrait être flashée par des radars spéciaux. Et ce flash n’aura rien de pédagogique : il sera suivi d’une amende de 68 euros.

Emplacement et fonctionnement des radars de vieille voiture

Barbara Pompili n’a pas détaillé le fonctionnement exact des radars de voitures anciennes pour contrôler l’âge et les caractéristiques du véhicule. Comme l’explique le magazine Auto-Moto, peut-être que ces radars feront le rapprochement entre le numéro de la plaque d’immatriculation relevé par le radar et le fichier carte grise ? Cela permettrait de connaître la première date de mise en circulation du véhicule. Autre possibilité : le radar à vieille voiture sera peut-être en mesure de relever le certificat Crit’Air obligatoire en ZFE et collé sur le parebrise ? 

Autre question que soulève la mise en place de radars pour contrôler les voitures anciennes, où seront-ils placés ? Bien entendu, il est impossible d’imaginer qu’un radar anti-voiture ancienne sera présent sur toutes les routes. Les radars seront certainement installés sur les voies d’accès principales (autoroute, périphérique) des métropoles en ZFE. L’accès à ces dernières restera donc toujours possible par des voies secondaires…

Qu’est-ce qu’une Zone à Faibles Emissions (ZFE) ?

Il s’agit d’un secteur géographique au sein duquel certains véhicules sont interdits s’ils ne répondent pas à des normes de pollution atmosphérique ou d’équipement stricts, comme la présence d’un filtre à particules sur le véhicule par exemple.

Face aux problèmes de la qualité de l’air et à ses conséquences sanitaires, 13 pays européens ont déjà créé des zones de faibles émissions sur leur territoire. En France, on compte actuellement trois zone urbaines classées ZFE : la Métropole du Grand Paris, la Métropole du Grand Lyon et Grenoble-Alpes Métropole.

Mais de nouvelles Zones à Faibles Emissions vont bientôt voir le jour en France. L’Etat souhaite que de nouvelles collectivités s'inscrivent dans ce projet. D’ici 2021, sept nouvelles zones urbaines devraient ainsi devenir des ZFE : les métropoles d’Aix-Marseille, Toulon, Nice, Montpellier, Toulouse, Strasbourg et Rouen. Au total, 9,5 millions de véhicules sont concernés par la mise en place d’une ZFE.

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