Somnolence au volant : Ford fait appel à la neuroscience


homme fatigue volant

Ford a recours à la neuroscience pour lutter contre le risque de somnolence au volant. Le constructeur américain cherche à analyser les signes précurseurs d’un endormissement du conducteur afin que la voiture lance l'alerte.

Les voitures modernes possèdent de plus en plus d’aides à la conduite. Par exemple pour maintenir la distance de sécurité entre deux véhicules, ou pour rester dans la voie de circulation sans s’écarter vers le bord de la route. Le problème de cette assistance technologique de plus en plus présente : le conducteur risque de relâcher son attention et de ne pas être assez réactif si une intervention urgente est nécessaire.

Ford étudie le cerveau humain

En collaboration avec un centre hospitalier universitaire allemand, Ford étudie les réactions du cerveau. À l’aide d’un IRM, scientifiques et ingénieurs tentent de comprendre quelles sont les zones du cerveau associées à la vigilance. Ils essayent aussi de corréler les scanners au changement de rythme cardiaque et de rythme respiratoire. Leur objectif : détecter à quel moment le conducteur commence à relâcher sa vigilance pour que le véhicule alerte le conducteur qu’il entre dans une phase critique.

Les dangers de la fatigue au volant

Comme le rappelle le journal Le Progrès, un accident mortel sur trois au volant aurait pour cause l’endormissement du conducteur. La somnolence demeure ainsi la troisième cause d’accident de la route, juste après la vitesse et l’alcool. Pour éviter d’être piégé par le sommeil lorsque vous conduisez, il est recommandé de faire une pause toutes les 2 heures sur de longs trajets. Mais d’après Ford, 40% des conducteurs européens ne respectent pas cette mesure… Une erreur de jugement aux conséquences potentiellement dramatiques quand on sait que conduire fatigué revient à conduire en état d’ébriété souligne Le Figaro.


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