Lutte contre le gaspillage : 2 choses qui changent en 2022


individu faisant son marché avec un sac de fruits et légumes

Promulguée en 2020, la loi anti-gaspillage se met progressivement en place. Depuis le 1er janvier 2022, une nouvelle série de mesures sont entrées en vigueur. Leur point commun : limiter les déchets du quotidien et favoriser l’économie circulaire.   

Préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat… tels sont les enjeux de la loi anti-gaspillage. Votée en 2020, la « loi anti-gaspillage pour une économie circulaire » (AGEC) prévoit une série de mesures dont les premières sont en vigueur depuis le 1er janvier 2021. Comme l’explique le site du ministère de la Transition Écologique, l’ambition de cette loi est claire : passer d’une économie linéaire (produire, consommer, jeter) à une économie circulaire (recycler).

Pour cela la loi anti-gaspillage s’appuie sur 5 grands axes : sortir du plastique jetable, mieux informer les consommateurs, lutter contre le gaspillage et le réemploi solidaire, agir contre l’obsolescence programmée, mieux produire. Comme cette transformation en profondeur de notre manière de produire et de consommer implique de multiples changements, la loi AGEC prévoit des objectifs répartis sur 4 périodes, jusqu’en 2040. Voici quelques premières actions concrètes à partir du 1er janvier 2022…

#1. Réduire le suremballage plastique

Chaque année en France, 100 milliards de produits sont mis sur le marché avec un emballage plastique rappelle Les Échos. C’est pourquoi, depuis le 1er janvier 2022, il est interdit d’emballer certains fruits et légumes de moins de 1,5 kg. Journaux et magazines doivent aussi renoncer au film plastique qui les enveloppait. Enfin les bars et restaurant de plus de 300 personnes doivent installer des fontaines à eau pour limiter la consommation de bouteilles en plastique.

#2. Limiter le gaspillage des invendus

C’est l’autre mesure phare selon Le Monde. Il est désormais interdit de détruire les invendus non alimentaires. Meubles, vêtements, produits d’hygiène, équipements électriques… pouvaient être mis à la décharge ou incinérés par les entreprises lorsqu’ils étaient invendus. Ils devront maintenant être réemployés ou recyclés, à l’exception des produits de première nécessité (comme les produits d’hygiène) qui devront être remis à des associations. Une mesure qui satisfait partiellement le secrétaire national du Secours Populaire interrogé par France Info. De son côté, le ministère de la Transition Écologique estime que la destruction des invendus provoquait jusqu’à vingt fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que leur réutilisation.

Pour lutter contre le gaspillage, les solutions sont multiples. L'une d'entres elles : les pièces auto de réemploi pour la réparation de son véhicule. Pour en savoir plus, découvrez notre article sur les avantages des pièces auto de réemploi !

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