2021-09-28

Malus écologique en 2022 : durcissement des barèmes

Malus écologique en 2022 : durcissement des barèmes

En début d'année prochaine, le malus écologique va connaître une révision, à la fois des seuils d’émissions et des montants de taxes. Un budget supplémentaire à prévoir, lorsque vous avez prévu d’acheter en 2022 une voiture neuve à moteur thermique, notamment essence.  

 

Seuil d’émissions minimales : à partir de 128 g de CO2 par kilomètre

Alors qu’il ne concerne actuellement que les véhicules émettant 133 g (et plus) de dioxyde de carbone (CO2) par kilomètre, l’abaissement prévu en 2022 se déclenchera à partir de 128 g. En même temps, les montants de cette taxe appliquée lors de l'immatriculation d'une voiture neuve sur le prix de la carte grise seront également revus à la hausse.

Par exemple :

  • Un véhicule émettant 150 g/km de CO2 va subir l’écotaxe, qui sera portée à 983 € en 2022, contre 540€ cette année.
  • A partir de 160 g/km de CO2, la facture débutera à 2 200€, contre 1 504€ aujourd’hui.

 

Le super malus écologique en hausse de 10 000 €

Le plafond maximal de la taxe, qui concerne actuellement les véhicules aux émissions supérieures à 218 g, imposés à 30 000 €, sera porté à 40 000 € dès 224 g/km l’année prochaine.

 

Une proportion de véhicules malussés plus importante en 2022

Capital.fr rapporte que : « Parmi les 20 modèles essence ou diesel les plus vendus sur le marché français depuis le début de l’année (source : Comité des constructeurs français d’automobiles), rares sont ceux qui dépassent les 145 g/km de CO2. Mais la grande majorité des modèles ont au moins une motorisation qui sera impactée par ce malus 2022. »

Pour autant, la cible de ces nouvelles restrictions est le marché des SUV, qui représentent les véhicules les plus vendus et les plus polluants.

 

Encourager plus fortement les ventes de véhicules verts

Ce barème durci marque également la volonté forte du gouvernement de favoriser le choix de modèles faibles ou zéro émissions comme les hybrides, voitures électriques ou GPL. L’effet de bord de la mesure peut paradoxalement encourager l’achat de voitures d’occasion, car elles ne sont pas concernées par le malus écologique automobile. Comme le signale Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’observatoire Cetelem de l’automobile sur lci.fr : « Et donc ça peut paraitre un peu paradoxal, mais on a moins de voitures neuves - moins polluantes - et davantage de véhicules d’occasion, plus anciens et donc plus polluants ».

 

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