Recyclage des pièces automobiles : bon pour l’environnement et le porte-monnaie
Parmi les nouveautés du début d’année se trouve la possibilité pour un automobiliste de pouvoir choisir des pièces de rechange à la place de pièces neuves pour toute réparation sur sa voiture.
Économiser ces ressources non renouvelables, gagner sur l’énergie et la matière première, et soulager le budget automobile des consommateurs : voilà le sens et l’objectif de cette mesure.
Quelles sont les pièces qui pourront être réemployées ?
Il s’agit
- des pièces de carrosserie amovibles,
- des vitrages non collées,
- des pièces optiques,
- de certaines pièces mécaniques ou électroniques, comme les moteurs, boites de vitesse et organes de transmission.
D’où proviendront ces pièces ?
Le décret permet aux professionnels de proposer des composants démontés dans les 1 700 centres de traitement de véhicules hors d’usage agréés par le Ministère.
Bien entendu, leur état et leur qualité auront été préalablement vérifiés.
La liste des opérateurs agréés par département est disponible sur le site Internet : www.recyclermavoiture.fr.
Une opportunité pour le consommateur, pas une obligation
Cela va sans dire, le conducteur devra avoir la garantie que les pièces recyclées seront durables et sûres. Heureusement, les constructeurs et les équipementiers ont anticipé l’esprit de cette mesure depuis une quinzaine d’années, en concevant des véhicules facilement « démontables ». Depuis 2015, l’Europe exige que 95 % au moins de la masse d’un véhicule soit recyclable. Chaque année en France, plus de 1,5 millions de véhicules sont déclarés hors d’usage, ce qui laisse supposer un nombre important de composants et de pièces disponibles.
Reste à savoir si les conducteurs seront disposés à jouer le jeu.
